Sep 3, 2025
Adapter l’immobilier au climat : du diagnostic au retour sur investissement
EVENT
Demain au Salon SIBCA, Tardigrade AI prendra la parole sur un sujet stratégique pour tous les gestionnaires d’actifs et de portefeuilles immobiliers : comment faire de l’adaptation au changement climatique un levier de rentabilité financière.
Le climat, un risque financier
Les risques climatiques ne sont pas seulement environnementaux : ils sont financiers.
Ils affectent :
la valeur patrimoniale des biens,
leur usage (confort, continuité d’activité),
et leur assurabilité.
Ignorer ces risques, c’est accepter une dépréciation de ses actifs et des coûts croissants liés aux sinistres.
La clé : un diagnostic robuste et actionnable
On ne peut gérer que ce que l’on mesure. Or, trop de diagnostics couramment utilisés par la profession reposent sur des données obsolètes ou trop agrégées, sur des scores ou des informations qualitatives (risque faible ou modéré) qui ne permettent ni d’évaluer l’impact financier, ni de sélectionner et dimensionner les travaux ou les actions à réaliser pour diminuer les risques et renforcer la valeur du bien.
Un bon diagnostic doit s’appuyer sur :
Données récentes et certifiées (CMIP6, scénarios SSP, projections GIEC AR6),
Maille géographique fine (≤10 km pour sécheresse et chaleur, ≤20 m pour inondations),
Couverture complète des aléas (inondations, vagues de chaleur, sécheresse, feux, tempêtes, RGA, etc.),
Métriques climatiques et financières claires, compréhensibles, directement actionnables, comparables partout dans le monde pour faciliter l’approche en gestion de portefeuille et réduire les risques dans les chaînes d’approvisionnement
Surveillance en temps réel et alertes géolocalisées, en capitalisant sur les progrès de l’IA pour anticiper jusqu’à 72 avant un événement climatique et agir en amont pour réduire l’impact sur les biens et les personnes
Conformité réglementaire (CSRD, Taxonomie, double matérialité).
Décider en toute connaissance de cause
Disposer de valeurs actionnables pour toutes les métriques de risque climatique, année par année jusqu’en 2100, à l’échelle mondiale et pour tout type de péril, est essentiel. Cela inclut notamment la hauteur d’eau maximale potentielle et sa probabilité d’occurrence en cas d’inondations pluviales — responsables de la majorité des arrêtés CatNat en France — ainsi qu’une visualisation 3D permettant de comprendre les risques autour d’un site et ceux liés aux accès, aux réseaux d’énergie, d’eau et de communication.
Ce niveau de précision est indispensable pour produire les métriques financières qui permettent de trancher :
EAL (Expected Annual Loss) : montant moyen des pertes économiques attendues chaque année.
CVaR (Climate Value at Risk) : perte potentielle dans un scénario climatique défavorable.
ROCA (Return on Climate Adaptation) : rapport entre bénéfices (pertes évitées, résilience accrue) et coûts des actions d’adaptation.
Ces indicateurs permettent de répondre à la vraie question : le risque est-il acceptable, doit-il être réduit par adaptation, ou transféré à l’assureur ?
Notre message au SIBCA
Demain, Tardigrade AI donnera aux gestionnaires immobiliers les clés pour choisir un diagnostic pertinent, capable de transformer la contrainte climatique en levier de valeur et de performance durable.
Rendez-vous au Salon SIBCA pour découvrir comment passer du diagnostic climatique au retour sur investissement de l’adaptation.