Risques d’inondation : pourquoi les diagnostics actuels ne suffisent plus Ă  protĂ©ger vos entreprises et maisons ?

Risques d’inondation : pourquoi les diagnostics actuels ne suffisent plus Ă  protĂ©ger vos entreprises et maisons ?

📆 Depuis 2003, les propriĂ©taires immobiliers doivent fournir Ă  leurs acheteurs et locataires un bilan des principaux phĂ©nomĂšnes dangereux (pollution, inondation, sĂ©isme, etc.) auxquels leurs biens sont exposĂ©s. Les Informations des AcquĂ©reurs et des Locataires (IAL) sont des informations prĂ©cieuses pour prendre sa dĂ©cision d’achat, d’installation, d’ouverture d’un commerce, d’installation un atelier, de stockage de machines ou de produits, etc.

🔱 Un diagnostic d’exposition aux risques naturels est obligatoire avant toute transaction, et les informations minimum qui doivent y figurer sont dĂ©finies par l’article R. 125-24  du Code de l’Environnement. Il n’est pas nĂ©cessaire d’avoir recours Ă  un professionnel agrĂ©Ă© pour faire un diagnostic. Il suffit d’indiquer si l’immeuble est situĂ© dans une zone concernĂ©e par un ou plusieurs plans de prĂ©vention des risques naturels (PPRN), de prĂ©ciser si le PPRN est prescrit, anticipĂ©, approuvĂ©, ou approuvĂ© et en cours de rĂ©vision[1], et enfin de lister les risques naturels concernĂ©s.

🌍 Pour connaĂźtre l’état actualisĂ© des PPRN et donc la vulnĂ©rabilitĂ© du bien, le propriĂ©taire est renvoyĂ© sur le site GĂ©orisques (www.errial.georisques.gouv.fr). GĂ©orisques est rĂ©alisĂ© en partenariat entre le MinistĂšre de la Transition Ă©cologique et de la CohĂ©sion des territoires et le BRGM. Le BRGM est l’établissement public français pour les applications des sciences de la Terre. En entrant l’adresse sur le site, la plateforme fournit un diagnostic des risques technologiques (installations industrielles, pollution des sols, canalisations de transport de matiĂšres dangereuses, etc.) et naturels (inondation, mouvements de terrain, sĂ©isme, retrait gonflement des argiles, radon).

❓ Est-ce suffisant ? Prenons le risque inondation par exemple. Le risque inondation est le premier risque naturel en France. Les inondations concernent de plus en plus d’entreprises et de particuliers. PrĂšs de 10 millions d’emplois en France, soit environ un tiers des emplois, sont localisĂ©s dans des zones Ă  risque, autrement dit en zone inondable, en gĂ©nĂ©ral couverte par un PPRN. Mais les inondations ne rĂ©sultent pas seulement de remontĂ©es de nappes ou de crues fluviales. En fait, la grande majoritĂ© des inondations sont consĂ©cutives Ă  des prĂ©cipitations intenses, soudaines, ou des orages violents qui provoquent des ruissellements et des accumulations d’eau que les canalisations ne permettent pas d’évacuer. En Ile-de-France par exemple, 92% des communes ont fait l’objet d’au moins un arrĂȘtĂ© Cat-Nat (Catastrophe Naturelle [2]) pour des phĂ©nomĂšnes d’inondation entre 1982 et 2021, mais 88% Ă©taient dus Ă  des phĂ©nomĂšnes de ruissellement [3]. Dans la plupart des cas, ces inondations ne se sont pas produites dans une zone inondable, autrement dit dans une zone concernĂ©e par un PPRN. Enfin, notons que nous finançons tous de maniĂšre indirecte le fond Cat-Nat et que ce dernier est destinĂ© Ă  croĂźtre en vue de faire face aux effets du dĂ©rĂšglement climatique (« Le rĂ©gime est financĂ© par une cotisation additionnelle assise sur la prime des contrats d’assurance, la « surprime CatNat », dont le taux passera de 12 % Ă  20 % au 1er janvier 2025 »). [4] Une utilisation exagĂ©rĂ©e du rĂ©gime Cat-Nat induite par une l’utilisation d’indicateurs climatologiques obsolĂštes et non adaptĂ©s a pour consĂ©quence directe une perte de pouvoir d’achat pour les particuliers, les entreprises et les collectivitĂ©s.

🔎 En pratique, une entreprise, un commerçant qui consultent GĂ©orisques pour savoir si ils sont concernĂ©s par le risque inondation obtiendront une rĂ©ponse conforme au sens du code de l’environnement, mais pas au sens du gestionnaire de risque qui doit prĂ©server l’outil de travail et la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes. C’est d’autant plus critique que les Ă©pisodes pluvieux Ă  l’origine de ruissellements importants se multiplient. De nombreuses rĂ©gions ont Ă©tĂ© touchĂ©es cette annĂ©e, comme la lorraine par exemple.

✒ C’est cette mĂȘme information qui est transmise aux futurs acquĂ©reurs d’une rĂ©sidence lorsqu’ils signent chez le notaire : parmi la somme importante des documents passĂ©s en revue, figure ce mĂȘme Ă©tat des risques qui devrait ĂȘtre un outil d’aide Ă  la dĂ©cision d’achat. Bien informĂ© des risques encourus, le futur acheteur doit ĂȘtre en mesure de prendre sa dĂ©cision de maniĂšre Ă©clairĂ©e en toute connaissance de l’état des pĂ©rils auquel son futur bien sera exposĂ©. Mal informĂ©, c’est aller au-devant de possibles dĂ©convenues aux consĂ©quences plus ou moins lourdes.

❗Pour illustrer nos propos, voici l’exemple rĂ©el d’un restaurant pour lequel le diagnostic GĂ©orisques n’indique pas de risque inondation Ă  l’adresse indiquĂ©e (Fig.1). Pourtant le restaurant s’est retrouvĂ© inondĂ© Ă  la suite d’un orage, au grand dĂ©sarroi et la grande surprise de son propriĂ©taire (Fig. 2).

Fig 1. Extrait du Diagnostic de GĂ©orisques

Image de gauche crédit Google Maps | Image de droite crédit Le Républicain Lorrain

Fig 2. Avant / AprĂšs un Ă©pisode orageux intense.

☔Le rapport de risque indiquait au propriĂ©taire que son restaurant n’était pas inondable, il n’a donc rien fait pour prĂ©venir le risque et minimiser les dĂ©gĂąts (matĂ©riels endommagĂ©s, perte d’exploitation, chĂŽmage partiel).

🎯Pour anticiper ces risques, le Diagnostic de Performance Climatique (DPC) de Tardigrade AI fournit un diagnostic complet de vulnĂ©rabilitĂ© climatique qui renseigne le locataire ou le propriĂ©taire d’un site ou d’un immeuble sur son exposition Ă  une dizaine de pĂ©rils climatiques, dont les inondations.

⛈Le DPC confirme effectivement que le restaurant en question n’est pas exposĂ© aux inondations fluviales, mais met en Ă©vidence une exposition aux inondations pluviales non nĂ©gligeable. Le DPC indique en 2024 un risque de 80 cm d’eau dans le restaurant avec une probabilitĂ© de se produire de 2% dans les 20 ans, et une hauteur d’eau plus Ă©levĂ©e encore Ă  horizon 2050 en s’appuyant sur les modĂšles de projection climatique basĂ©s sur les scĂ©narios du GIEC (Fig. 3).

Extrait du DPC Tardigrade AI

Fig 3. Extrait du Diagnostic de Performance Climatique Tardigrade AI

🔬 Le climat change, la maniĂšre de mesurer les risques inondations et de les anticiper aussi. En s’appuyant sur la science et la technologie, le DPC Tardigrade AI fournit la hauteur d’eau gĂ©olocalisĂ©e Ă  laquelle un bien est exposĂ©. Cette hauteur d’eau est obtenue Ă  partir d’un jumeau numĂ©rique de terrain qui reproduit l’immeuble concernĂ© et son environnement, en intĂ©grant les constructions environnantes, la nature des sols, les pentes, la hauteur des immeubles, etc., sur lequel on applique les historiques et les projections de prĂ©cipitations.

🔱 Un diagnostic statique, basĂ© sur les PPRN, qui ne scĂ©narise pas et ne projette pas les connaissances climatiques est certes conforme, mais ne permet pas de prendre les actions d’adaptation ou de prĂ©vention qui auraient dĂ» ĂȘtre prises ou conduit Ă  des rĂ©ponses inadaptĂ©es.

💡Quand on sait, on peut anticiper, ne pas entreposer les produits ou les documents clĂ©s dans une zone exposĂ©e, surĂ©lever le matĂ©riel et les machines, les salles de restauration ou les bureaux, prĂ©voir des sacs de sable ou des dispositifs amovibles (batardeaux), prĂ©positionner des pompes, etc. Quand on a connaissance de l’information avant de s’installer, on peut aussi tout simplement choisir de s’installer ailleurs. Un chef d’entreprise ne peut pas empĂȘcher la pluie de tomber, mais il a aujourd’hui un outil pour prĂ©server au maximum son outil de travail et l’emploi de ses salariĂ©s : le DPC Tardigrade AI.

Vous souhaitez obtenir un diagnostic pour votre entreprise ? Contactez-nous sur contact@tardigrade-ai.com

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