6 oct. 2025
Bien choisir son partenaire d’adaptation climatique : de l’incertitude climatique à la valeur créée
ACTU
Le bon prestataire d’adaptation ne se contente pas de « montrer le risque » : il priorise les sites, chiffre les pertes évitées et aide à arbitrer l’investissement. Dans un contexte où le climat impacte la valorisation des actifs et les décisions d’investissement, la qualité des données et des modèles, ainsi que la capacité à démontrer un ROI d’adaptation, sont indispensables.
« Le diagnostic éclaire vos décisions: un mauvais diagnostic c'est de la valeur détruite »
Si le diagnostic est approximatif ou obsolète, s’il s’appuie sur des données dépassées ou non actualisées, s’il produit des scores opaques plutôt que des métriques robustes et traçables (EAL/perte annuelle attendue, jours d’indisponibilité, hauteurs d’eau, probabilités d’occurrence, ROI), s’il omet des périls ou manque de précision au niveau site/actif et de transparence (hypothèses et limites non documentées), alors vos décisions seront le reflet de ce diagnostic : priorisations biaisées, CAPEX mal alloué, ROI invérifiable, investissements d’adaptation et couverture assurantielle mal calibrés, expositions résiduelles sous-estimées et, in fine, temps perdu, perte de crédibilité, pertes financières, et destruction de valeur.
Voici quelques critères à considérer pour faire le bon choix de prestataire et vous mettre d’emblée sur la bonne trajectoire :
Conseil #1 : Transparence
Quelles sont les données sources ? Sont-elles certifiées et auditables ? Quels sont les scénarios retenus et pourquoi ? Comment les métriques de risque sont-elles calculées et appliquées aux coordonnées GPS de vos actifs ou de vos fournisseurs ? Les méthodes sont-elles disponibles ?
➡️ Exigez la transparence sur la provenance et la granularité des données, les choix de scénarios et leurs limites. C’est indispensable pour justifier vos décisions en comité et face aux auditeurs.
Conseil #2 : Rigueur scientifique
Les méthodes sont-elles alignées avec les meilleures pratiques de gestion du risque ? Validées par des experts ? Sont-elles robustes et reproductibles ?
➡️ Exigez l’accès à l’ensemble des éléments méthodologiques utilisés pour calculer scores et métriques. Aucun score de risque ne doit sortir d’une boîte noire.
Conseil #3 : Incertitude
L’adaptation doit s’appuyer sur des plages de résultats, pas sur des points uniques, et sur des probabilités quantifiées. Le dimensionnement doit intégrer non seulement les valeurs moyennes mais aussi les extrêmes.
➡️ Exigez des approches multi-modèles qui fournissent des valeurs minimales, médianes et maximales par scénario, par année, et qui intègrent les sensibilités dans l’aide à la décision (CAPEX, phasage).
Conseil #4 : Granularité utile & jumeaux numériques
Des cartes en couleur établies sans méthode traçable ne servent à rien. À quelques mètres près, vous êtes exposés… ou pas. Avez-vous des outils capables d’intégrer la nature des sols, vos bâtiments, les accès, le couvert végétal, la topographie, les canalisations et les infrastructures d’évacuation, et d’y appliquer l’évolution scénarisée des précipitations sur la période de votre choix ?
➡️ Exigez un partenaire capable de descendre au niveau des coordonnées GPS pour les périls critiques et de justifier ses résultats en conformité avec les règles comptables et environnementales.
Conseil #5 : Du risque climatique… au financier
L’exposition climatique d’un actif est une information de base, mais elle ne suffit pas pour agir. Vos décisions d’investissement se fondent sur la traduction de cette exposition en pertes potentielles de valeur ou de productivité. Vous devez pouvoir concentrer vos investissements sur les sites les plus critiques.
➡️ Exigez des métriques actionnables : perte annuelle attendue, jours d’indisponibilité, coûts évités, ROI des mesures d’adaptation. Bref, exigez d’être en capacité d’arbitrer vos investissements et de renégocier assurances et financements.
Conseil #6 : Exhaustivité des périls et conformité
Évitez les angles morts. Votre diagnostic doit être complet : couvre-t-il les inondations par ruissellement (première cause des arrêtés de catastrophe naturelle) ? Les phénomènes extrêmes ? Les risques encore jamais produits ? Un diagnostic basé uniquement sur l’historique des sinistres est inutilisable. Comment justifieriez-vous des pertes financières causées par un péril absent de votre analyse ?
➡️ Exigez un diagnostic complet, au sens de la taxonomie, des IFRS et de la CSRD.
Règle d’or
Exigez un partenaire décisionnel, pas un simple fournisseur de scores d’exposition : un partenaire dont les livrables sont utiles, actionnables, robustes scientifiquement, et vous permettent de créer la valeur attendue.
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